MANSARDE A PARIS, les détours Cioran de Matéi Visniec

Publié le par D'un Acteur, l'Autre



Texte de
Matéi Visniec - Mise en scène Radu Afrim

(sacré meilleur metteur en scène de Roumanie en 2005 & 2006
prix du meilleur spectacle et comédien Festival de Timisoara 2008)

 

Avec : Constantin Cojocaru - Marja Leena Junker - Andrei Elek

Valéry Plancke - Marie Lune - Elena Popa - Luc Schiltz

Lumières : Karim Saoudi



Spectacle en tournée en France du 23 février au 8 avril 2010

 

  Résumé

 

Cette pièce est une rencontre subjective et imaginaire entre l’auteur Matéi Visniec et le philosophe Emil Cioran. Depuis sa mort, Cioran est devenu un personnage disponible. De son vivant, Cioran a su se construire une superbe mansarde sur le toit de cet édifice si convoité, appelé le patrimoine culturel de l’humanité. Comme personnage, il habite toujours dans sa mansarde immortelle, et continue à nous inciter à remettre en question toutes nos idées reçues.

Cette pièce se veut un hommage subjectif à Cioran, mais tire sa substance de la pensée et des idées de ce grand philosophe. Les connaisseurs de son œuvre identifieront vite les sources “cioraniennes” de certaines répliques. Cette pièce est imprégnée de nombreuses idées développées par Cioran sur des thèmes d’une grande diversité.

LES ECHOS DE LA PRESSE 

 

« L’humain frappé d’amnésie n’est-il pas de loin plus heureux et libre que l’intellectuel torturé d’incertitudes, de doutes et de révoltes dans ce monde fou fou et injuste, sans explication, ni sens !? Un grand moment de théâtre (…) ralliant enthousiasme et suffrage d’un public ouvert et lucide »

Marc Weinachter – Kulturissimo - décembre 2007

 

 «  [...] La production est sans aucun doute un grand moment de théâtre, du vrai. [...] Iconoclaste, Afrim  a déconstruit le texte de Visniec, l’a enrichi aussi, de beaucoup d’éléments de mise en scène – vidéo, scènes de pantomime très chorégraphiées de musique – dont beaucoup sont nées des improvisations de la troupe roumano- franco-luxembourgeoise. Mais malgré le déluge d’images et l’avalanche d’idées plus ou moins loufoques. Afrim ne feint rien. Il est dans le vrai, le grand théâtre  contemporain, et ça fait du bien. [...] Mansarde à Paris avec vue sur la mort est une pièce légère et enjouée, gaie et très esthétique, dont on ressort avec une pêche d’enfer. »

Josée Hansen – D’Land (L) - 9 novembre 2007

« Entre lucidité désabusée et pessimisme jovial, le metteur en scène Radu Afrim nous propose une descente plastique au cœur des affres de la création, de la mémoire collective et individuelle, pour finalement sublimer la mort comme esthétique de l’oubli. [...] Vous êtes rebutés par la philosophie en toges des présocratiques ? Qu’à cela ne tienne, voici la philo... en slip ! Approchez mesdames et messieurs, le Français Valéry Plancke va vous donner envie de retourner faire le potache sur les bancs de la fac. Mobilité de décathlonien, expressivité Actor-Studio, 4 octaves au garrot. C’est Broadway dans la Minette... Avec combats littéraires façon Matrix et philosophie érigée en discipline olympique ».

Ph. Koessler – Le Jeudi (L) - 8 novembre 2007

 

« Le spectacle a été à la hauteur des attentes. Et c’est peu dire [...] Déjà, l’esthétisme, si cher d’ailleurs à Emil Cioran et au metteur en scène, a été soigné. Ecran géant, sol en vinyle, reflétant le jeu de comédiens, donnent un côté plastique à la chose, pour un univers touchant et onirique. Ensuite, le vrai talent de l’homme de théâtre a été de faire rire avec un philosophe du désespoir, fâché avec l’humanité. Et l’on rigole franchement devant le cours de philosophie « aérobie », la scène intime de Nosfératus ou les quelques pas de danse, du tango finlandais aux claquettes ».

Grégory Cimatti – Le Quotidien (L) - 8 novembre 2007

 

 

 « Mansarde à Paris avec vue sur la mort de Radu Afrim en arrive à faire du spectacle du désordre d’une mémoire qui s’effiloche la condition même d’un portrait scénique réussi. »

Stéphane Gilbart – La Voix (L) - 8 novembre 2007

 

« Radu Afrim manifeste une remarquable inventivité scénique et se révèle comme un excellent directeur d’acteurs ».

Stéphane Gilbart – Luxemburger Wort (L) - 8 novembre 2007

 

 

Publié dans dunacteurlautre

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