LES BAVARDS d'Offenbach

Publié le par D'un Acteur, l'Autre

Mise en scène Ned Grujic

 

Avec Margot Dutilleul Violaine Fournier
Gaëlle Pinheiro Philippe Scagni

Frédéric Rubay (piano)
http://www.myspace.com/lesbavardsdoffenbach


Ca parle, ça court, ça chante et c'est léger et drôle.

En choisissant d'adapter une opérette d'Offenbach, la Compagnie Minute Papillon a gagné son pari. D'abord de faire découvrir à un large public une opérette peu connue et ensuite de transposer, tant il est vrai qu'ils sont universels et intemporels, des thèmes comme l'argent, l'amour, les femmes et surtout  la parole.

Le thème de cette opérette est effectivement les mots, la parole, la verve et il faut tout le talent des comédiens pour insérer le chant lyrique dans des jeux théâtraux endiablés.

Les décors kitsch et contemporains, les costumes et coiffures farfelus donnent une note pétillante et le pianiste sur scène mène avec brio cette comédie où le silence, même visuel n'existe pas.

Créer une opérette en 1h 15 dans un si petit espace nous laisse cois !

 

Villon Michèle - Le Midi Libre

 

 

 

 

Roland, criblé de dettes, est amoureux d’Inès, la nièce de Sarmiento. Il cherche à s’introduire dans sa maison pour contenter son amour et sa faim. Il passera un marché avec Sarmiento pour faire taire sa femme très bavarde. Les Bavards est une opérette peu connue d’Offenbach, crée en 1863. Elle remporte un vif succès à l’époque mais, un peu oubliée aujourd’hui, elle s’avère être toujours d’actualité. L’œuvre d’Offenbach reste fraîche et pétillante, tant au niveau de la mélodie que du livret. La mise en scène de Ned Grujic se veut proche de notre époque et les comédiens sont talentueux et vivants. Après une première partie assez longue, un changement de décor suscite à nouveau l’intérêt. La maison de Sarmiento s’ouvre sur un salon kitsch, à la limite du cartoon. L’histoire prend alors tout son sens. L’absurde de la situation donne lieu à des scènes burlesques. Un spectacle dont on sort très amusé.

 

Fanny Dias et Geneviève Kries - Les Musicales

 

 

 

 

Le festival s’achève et vous voulez le quitter avec l’envie de revenir l’an prochain ? Courrez voir - et écouter ! – les Bavards, une opérette méconnue d’Offenbach. Du peps, du kitsch, du rythme. Les acteurs prennent visiblement grand plaisir à jouer, les voix féminines sont magnifiques, on en ressort comme regonflé. C’est étourdissant comme la logorrhée, léger comme le champagne, joyeux et coloré comme… Offenbach.

 

Vaucluse Matin

 

 

Publié dans dunacteurlautre

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